Chapitre 3: Plaisir intense
Je ne sais pas pourquoi, mais je sais qu’au fond de moi, j’espère que cet être si différent soit Adrien… Ne me demander pas pourquoi je n’en sais rien moi-même….
Cette journée passe, et me voilà allonger sur mon lit, l’ordinateur sur les genoux, je continue à écrire, je suis maintenant au chapitre 5. Puis des appels de lumière pénètrent dans ma chambre, je vais sur mon balcon, la voiture d’Adrien me faisait des appels de phares, puis je le vois qui me fait coucou.
« -Tu fais quoi à cette heure si ?!! »Lui ai-je demandé.
« -Bah sa se voit pas ! Je t’appel ! »
« -Tu connais pas le téléphone ?! »
« -Mais je savais que tu étais dans ta chambre donc ça va plus vite ! Et tu ne m’as pas donné ton numéro ! »
« -Comment tu l’as su ?! Je suis dans le noir !! »
« -Pourquoi, que tu étais dans ta chambre ? Ou que je n’avais pas ton numéro ?! »
« -Bah, pour le fait que je suis dans ma chambre !! »
« -Euh oui, sa parais logique. J’ai vu ta silhouette ce déshabiller toute à l’heure ! »
« -Tu regarde par ma fenêtre ?!! »
« -NON !! Mais …. Euh… dis tu vie souvent dans le noir comme ça ?! Tu es toujours dans le noir la ! Je ne te vois que quand mes phares s’allument ! Et encore ! »
Je souris.
« -Y a rien à voir ! Et oui, j’aime être dans le noir, je m’y sens mieux que dans le jour ! »
« -Ouais tu es un vampire quoi ! »
« -Tu as dit quoi la ! Je te préviens si je descends tu vas avoir mal ! »
« -Ou là, j’ai peur ! » dit-il en rigolant pour se moquer de moi.
Je descends les escaliers à toute vitesse, ouvre ma porte et je vais chez lui, seulement il a tout éteint et n’est plus devant. J’ouvre la porte et pénètre chez lui. Je sais que je suis dans son salon. Je sais qu’il est derrière moi et qu’il va essayer de me faire peur. Je veux lui donner un coup de pied en arrière, mais il l’attrape et me fait tomber à la renverse, je l’entraine dans ma chute. On ce mets à rire.
« -Je t’ai eu ! » lui dis-je en rigolant.
« -Hey ! Non y a match nul !! »
Nous restons un moment par terre, silencieux. Quand Adrien vient à rompre ce silence.
« -Tu crois que je ne te connais pas n’est-ce pas.. !! »
Je reste silencieuse.
« -Je te connais mieux que tu ne le pense ! reprit-il. Je sais que tu me ressemble et que tu ne veux pas me le montrer. C’est dommage ! Je sais ce que tu as vécu et ce que tu renferme au fond de toi ! … »
Je le coupe avant qu’il ne continue !
« -Arrête ! C’est pour ça que tu m’as appelé !?!! » Lui dis-je.
« -Tiens ça ne t’étonne plus que je prétende savoir autant de chose sur toi ! »
« -Si mais…. »
« -Tu l’as dit toi-même quand je suis arrivé. Il me suffit de te regarder pour en apprendre beaucoup sur toi. Je ne te connais pas mais j’ai l’impression de tout savoir sur toi juste en un regard…. »
Euh…. Comment sait-il ce que j’ai pensée à son arriver ?!
« -Lola ! Parle-moi ! J’ai le sentiment de n’être qu’une distraction à tes yeux ! »Reprit-il
« -C’est faux ! Tu es bien plus que cela ! Tu es mon meilleur ami, mon petit frère !! Mais pourquoi tu as le don comme sa de tout casser ! J’étais bien, on rigolait et sa aurais pu mieux finir que ça ! Je sais qu’on va passer la nuit à s’engueuler » J’avais haussé le ton.
« -Alors arrête ! Parle-moi, confie-toi à moi ! Et je t’en prie arrête d’avoir peur, sous ton style de grande et de fille forte tu souffres et je le sais, mais ne soit pas aussi dure avec toi-même ! »
Ne soit pas aussi dure avec toi-même ?!! Il croit que c’est aussi simple que ça ! Je me lève et allume la lumière, tout en secouant ma mini-jupe toute froissée désormais, je lui réponds sans mettre en avant mes véritables sentiments. Personne ne sait ce que je ressens, je peux brouiller les pistes. Il me suffit de prendre un air abattu ou un sourire banane pour que les gens croit ce que je veux qu’il croit. Je manipule les gens, pour mon bien, pour cacher mes sentiments, mon attitude et mes pensées. Mais lui, c’est le seul être, à qui je ne peux cacher quoi que ce soit, je n’arrive pas vraiment à lui mentir, mon cinéma n’est pas crédible quand je suis avec lui, je suis à l’ouest. Je n’arrive pas à me concentrer sur ce que je suis réellement ! C’est le seul être, qui me permet de voir en moi ce que je suis derrière tout cela.
« -Tu crois que c’est aussi simple ?! Tu es bien naïf ! »
« -Arrête je t’ai dit ! Je sais tout Lola, arrête avec ton cinéma, va s‘y essaie de me manipuler ne te dérange pas ! Mais ça ne prend pas sure moi ! »
« -Pourquoi ?! Pourquoi tu fais ça ! Pourquoi tu débarque comme ça dans la vie des gens, pourquoi tu les manipules à ton tour pour arriver à tes fins ! Manipulateur pour manipulateur on s’y perdra ! Tu crois que je ne sais rien de toi ! Tu crois que je ne vois rien en toi non plus ! Même si je me cache tu sais tout… Et même si tu te caches je te trouve facilement ! Pourquoi parce que je suis dans ta tête ! Tu es dans la mienne mais pourquoi ? »
Je me laisse tomber sur les genoux. Je pleure !
« -Tu comptait me le dire comment ?! »Ai-je enchainée
« -Quoi donc ?! »
« -Que tu es venu ici pour un but précis ! » dis-je sure de moi
« -De quoi tu parles ! »
« - C’est toi qui continue pour le moment !!! Ah oui, tu veux qu’on joue franc-jeu, va s’y je joue franc-jeu moi, mais toi respecte les règles ! »
« -Quel but ? »
« -Celui, qui a fait que tu me parle à l’heure qui l’est car tu as retrouvé ma sœur entre la vie et la mort dans une rue, tu ne pouvais pas la sauver, mais tu es resté avec elle jusqu’au bout, mais pendant ce temps vous avez parlez, et elle t’a donné sa poupée, et elle t’a dit de prendre soin de moi ! En revanche je n’ai pas la fin de l’histoire ! Et toutes tes informations je ne sais pas par quel moyen tu les tiens ! »
« -Tu parles du moyen ou nous sommes liés ! Je ne sais pas comment, mais je ressens ce que tu ressens ! Si on te fait du mal je le ressens ! Tes réactions ont des influence sur moi ! »
« -Mais dit moi alors ce que sa fait ?!!! »
« -De quoi ?! »
« -Tu sais bien ! Sa fait quoi de voir la sœur d’une autre crevé et de venir s’incruster comme sa par pure pitié dans la vie des gens ! Hein, dit moi ! »
« -Mais je ne suis pas venue par pitié ! »
« -Alors pourquoi ! Je t’en prie tu voulais que je te parle mais sa mets totalement inutile vu que tu sais déjà tout ! En revanche, si je ne te parle pas comme je l’aimerais, c’est que…
Je t’en prie dit moi ce que tu ressens, dis-moi tes émotions et tes sentiments ! Tu es la seule personne que je n’arrive pas à déchiffrer ! Il me suffit de regarder quelqu’un pour savoir ce qu’il ressent, mais toi ! Je ne peux pas te mentir et encore moins te comprendre ! Encore un pourquoi qui se pose sur le tas ?! »
Il me prend dans ses bras, je fonds en larmes.
« -Ses tes rêves, n’est-ce pas ?!! Ses tes rêves qui te dise tout sure moi, ses tes rêves qui ton raconter pour ta sœur et moi ?! »Dit-il
J’aucha la tête.
« -Ah merde ! Pourquoi je ne l’ai pas vu venir ! »Dit-il légèrement énerver.
Il me pose tranquillement sur le sol, et se lève brutalement et s’affale sur le canapé dans un soupir d’incompréhension.
« -C’était quoi ?! »lui demandai-je
« -Quoi donc ? »
« -Ce soupir d’incompris !! »
« -Bah tu vois sa viens !!! »
« - Non sérieux, c’était quoi ! »
Il ne répond pas, je sèche mes larmes et vais m’allonger à ses coter pour essayer d’ouvrir son cœur à une personne qui ne peux le faire souffrir !
« -Ce soupir, viens du fait que j’aurais dû me douter que je n’arriverais pas à mes fins avec une fille tel que toi ! »
« -Pardon ?? »
« -Ecoute j’aimerais t’aider, j’aimerais tenir ma promesse !! »
« -Pourquoi tu ne peux pas ?? » lui ai-je demandé, je n’avais pas compris de quoi il voulait parler.
« -Dès le moment où je t’es vu, j’ai su tout de suite que ce ne serais pas facile, et puis je crois que… je suis tombé amoureux de toi ! Et aussi tu à tout découvert avant que je n’ai plus faire quoi que ce soit, tu es bien trop intelligente et étrange pour moi ! »
« -Etrange ? sympa je dois le prendre pour un compliment ! »
« -Oh, tu fais ce que tu veux avec ce que je dis ! »
Moi, qui ai toujours beaucoup de portes de sujet ouverte dans ma tête. Là, aucune ne voulais me laisser entrer. J’aire seule dans mes pensées pendant plus d’une minute, ses paroles raisonnent dans ma tête d’une manière intense mais douce, je les laisse me parler sans leur répondre. Il finit par me demander si ça allait, mais sans réponse. Au bout de cinq répétitions, je finis par lui dire, que je ne sais même plus qui je suis !
« -Tu ne sais plus qui tu es ?! Mais pourquoi, ou est le rapport ?! » Reprit-il.
« -Euh… allons chez-moi si tu le permet, je crois avoir compris un truc. »
Il me suit sans comprendre, nous montons dans ma chambre, nous nous asseyons sur le lit, je regarde mon ordinateur, le saisit et commence à lire ma fiction, au bout du premier chapitre, même pas, je pose mon ordinateur et éclate en sanglot !
« -Qu’est-ce qu’il y » me demande-t-il.
« J’écris une histoire sur toi et moi depuis le début !!!! »
« -Et qu’est-ce que ça prouve ???! »
« -Mes sentiments pour toi, idiot ! C’est pour ça que je n’arrive pas à te mentir depuis le début ! Sa explique tellement de chose !!! »
Il me regarde, je fixe son regard, il baisse alors les yeux.
« -On fait quoi du coup ?! »demande-t-il
« -Tu me fais une demande et je te fou un râteau !!! »
« -Pourquoi un râteau ? Tu ne peux pas te contenter de dire oui ! »
« -Pas pour le moment, je veux garder celui qui était jusqu’à présent, mon p’tit frère. »
Il se lève et avant de sortir de ma chambre, il pose sur ma commode la poupée de ma sœur qu’il avait avec lui dans sa poche. Il l’assoie sur la commode, elle baissait la tête comme si elle était triste, cette poupée était la mienne et je l’avais donné à ma sœur quand elle était dans le coma, après l’accident qui la rendue handicapé. Il passe la porte.
« -Attends ! » lui dis-je
« -Hein ? »
Il repasse sa tête par la porte, nous étions toujours dans le noir.
« -Tu veux que je me confie à toi ?! Comme si je n’avais jamais rien deviner ! »
« -Que si tu en sens le besoin ! »
« -Et si c’est le cas ! »
Il revient s’assoir. Je lui raconte alors tout depuis le début, même si il sait déjà tout. Du début, ou mon père s’en prenais à moi, quand je me sacrifiais pour ma sœur, quand il m’a laissé pour morte dans mon salon après m’avoir brulé à vif et volé ma sœur, me laissant avec ma mère dans le désespoir, jusqu’à l’accident de l’année dernière qui à changer encore plus ma vie. « Avec ma mère nous revenions du centre-ville, nous avions fait du shopping, quand une petite fille a été poussée au milieu de la route, ma sœur bien sûr. Forcent ma mère à avoir un accident, puis inconsciente, mon père me sort à l’extérieur de la voiture, alors que j’aurais préféré y rester, car son but était de m’anéantir. Il met feu à la voiture avec ma mère à l’intérieur et repart avec ma sœur, il l’abandonne alors dans une rue du quartier pauvre la laissant mourir, seule dans son chagrin. Il avait réussi son coup, j’étais seul au monde !! » Nous parlons jusqu’au bout de la nuit, j’ai l’impression qu’il s’est écoulé une éternité avant que je ne puisse dire : « voilà, tu sais à nouveau tout… »
« -Tu ne pleure pas ?! » me demande-t-il
« -Bah, non y en a marre de pleurée tous les jours j’ai le droit à une pause ! Et avec toi, je ne ressens rien ! Je n’ai pas l’impression de parler de ce que j’ai vécu ! »
Il sourit, et se met à rire.
« -Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ? Pourquoi ris-tu aux éclats ?! »Lui ai-je demandée.
Mais il riait de plus belles, je lui mis alors une gifle, il s’arrêta, reprit ses esprits et me tira la langue.
« Ah oui, tu le prends comme ça ! » lui dis-je en rigolant.
Je le pousse, il finit alors par terre. J’étais plié de rire.
« -Bah alors, on tiens plus sur son postérieur ?! » dis-je pour me moquer de lui.
Il ne rigolait pas, et je ne sais par quel moyen il à disparu. Oh la-il ce passe des trucs bizarre ici !
« -Mais où est passé cet être si mystérieux ?! Bon montre toi je ne vais pas te chercher !! »
Il est derrière moi, je le sais. Puis il passe ses bras autour de mon cou, je souris, il me prend dans ses bras.
« -Dis tu ne dors pas la nuit ?! »Lui ai-je demandé.
« -Bah pas trop, non ! C’est très rare ! Pourquoi ! »
« -Bah parce que tu es toujours à ton balcon la nuit orienté vers ma fenêtre ! Mais tu ne dois pas avoir de bons yeux pour ne pas me voir !! »
« -Tu m’observe ?!!! »
« -Moi ?!! NON ! En revanche toi…. »
« -Pfff mais n’importe quoi ! »
« -Ok ! Ne t’en fait pas ça reste entre toi et moi ! » Lui dis-je accompagner d’un clin d’œil.
« -Rah non !! Arrête ! Sa prends pas avec moi ce petit jeu la ! »
« -Oh… mais pour une fois que j’arrivais à te manipuler un tout petit peu… ! » Dis-je avec un regard tendre, et une voix de gamine.
« -Arrête ou je t’en mets une ! »Dit-il d’un air sérieux et surement un peu agacé.
Je baisse la tête, il m’embrasse sur la joue.
« -Lola…. »
« -Fais gaffe tu vas dire une connerie !! »L’ai-je coupé.
« -Lola… Je t’aime ! Après tu fais ce que tu veux avec ce que je dis ! » Reprit-il en se levant. Je le retiens, en lui tenant la main.
« -Reste ! S’il te plait j’ai besoin de réfléchir ! »
« -Bah si tu veux réfléchir tu as besoin d’être seule ! » Il enlève sa main et part.
Je m’allonge sur le lit replié sur moi-même. Je ressens un moment de solitude intense, je ne sens plus de présence contrairement à d’habitude. Je me lève doucement, passe devant mon miroir pour aller à mon balcon, quand je m’arrête, mon reflet était celui de ma sœur. Je la regarde, on se sourit toute les deux. Je mets ma main contre la glasses froide, elle fait de même.
« -C’est le moment grande sœur ! »
« -Nous seront unie jusqu’à la mort de nos deux corps…. ! » Avons-nous répété avant qu’un fracas se fasse entendre et fasse disparaitre ma sœur lors de notre promesse qui date du tout début de notre enfance. Je me précipite à mon balcon, je crois que sa proviens de chez Adrien comme par hasard. Je me précipite hors de chez moi, la porte de chez lui est grande ouverte. Je le trouve allonger dans la cuisine, un couteau à coter de lui. Je me laisse tomber à terre à ses coter, il saigne de l’abdomen.
« -J’y suis pour rien… » Murmure-t-il à bout de force.
Je laisse une larme couler et saisit le couteau plein de son sang à coter.
« -Je sais…. Tu as bien trop de logique. Je sais tout… Je savais que sa arriverais je l’ai vu. Désolé de ne pas te l’avoir dit, mais ce moment je l’attendais avec impatience ! Tu me donne la force que j’ai perdue. »
Je lui donne un torchon qu’il applique sur sa plaix et je lui donne le téléphone. J’essuie la larme qui est encore sur ma joue.
« -A nous deux…. »
Tout ce passe comme je l’avais prévu après tant de temps…
« -Tu en a mis du temps… » Me dit-il.
« -Oh tu n’as pas attendu longtemps pour faire une deuxième tentative… «
« -Tu n’as pas peur ?! »
« -Pfff tu es pathétique ! »
« -C’est toi qui l’ai, je m’approche à peine de toi que tu te mets à hurlé ! »
« -Ah oui tu crois sa… Tu crois que je suis tombé en plein dans ton piège ! »
« -Que veux-tu dire par là ?!! » Dit-il sans comprendre, sa voix était tremblante, non mais je rêve. Je me retourne, le sourire aux lèvres.
« -Tu es tombé en plein dans mon piège, celui que je te tends depuis que tu es nous à abandonner maman et moi en nous volant tout ce qu’on avait de plus cher… »
« - Tu bluff ! Mon piège est parfait et tu es tombé dedans ! »
« -Oui ! Tu as raison, je suis terrorisée… » Je fonds en larmes.
« -C’était évident !! » Dit-il en s’approchant de moi, croyant m’avoir fait craquer. Quand il est assez près de moi, je saisis mon couteau et lui plante dans la cuisse. Il crie et tombe à terre, surpris par le coup. J’essuie la seule larme que j’avais versé, cette larme manipulatrice, je me lève sans aucun problème.
« -Tu n’as jamais réussi à me terrorisé ! Mais tu peux être sure d’une chose tu as pourris ma vie. » Le sang sur mon arme coulais par terre, je la prends et me fais une plaix à l’abdomen, je saigne un peu.
« -Je ne sens plus rien par ta faute ! J’ai le malheur de te ressembler. Je manipule les gens à cause de ce que tu m’as fait subir. Ma douleur c’est transformé en haine ! Et cette haine, je la renvoie en faisant de la peine à ceux qui me font souffrir, moi ou mes amis ! »
Je le regarde souffrir par terre et gémir.
« -C’est douloureux…. ? rassure toi tu auras surement la trace toute ta vie avec quelque points de sutures. Tu penseras à moi ! Oh, c’est vrai, si on vient t’aider… Mais il faut vraiment être un monstre pour te laisser crever là, comme tu me la fait. Rassure toi, tu n’auras pas besoin de ressentir la douleur intense, durant 4 heures, les heures les plus longue de toute vie, en espèrent que l’on vienne t’aidé, en te lamentant sur ton sort. Alors sache que, malgré mon envie, je ne te laisserais pas crevé ici ! Mais ne reviens plus ou je le ferais…. » Je sors de la pièce et je vais rejoindre Adrien, celui saignait encore, mais il avait au moins eu assez de forces pour appeler les secours.
« -Je suis désolé !! »
« -Ne le soit pas !! Tu es arrivée pour me sauver et tu t’es sauver toi ! Tu peux avoir double satisfactions. » Me dit-il. Il regarde alors la blessure que je m’étais faite. Il relève les yeux, dans un regard d’incompréhension prêt à me demander pourquoi.
« -Tu sais bien que je me la suis faite moi-même ! Pourquoi ? Ça ne sert à rien de savoir, de toute façon je ne sens rien ! »Ai-je dis avant qu’il n’en ai eu le temps. Je fixe ses yeux, jusqu’à ce que les secours arrivent. A l’arrivée des secours, une femme voulu s’occuper de moi, elle insista pour ma blessure.
« -Mlle, nous devons vous aider ! »
« -Ça ne sert à rien ! De toute façon je ne ressens rien ! Occuper vous d’eux ! »
Puis elle voulut me toucher pour voir la plaix.
« -Ne me toucher pas ! » dis-je un peu chambouler, telle l’attitude d’une schizophrène.
« -Mlle, je suis là pour vous aider ! »
« -Mais que ne comprenez-vous pas dans on verra plus tard ??!!! Sauver d’abord mon ami et après on verra ! »
Elle partit s’en occuper aussi tout en me regardant. Pendant que l’on s’occupait de moi, je vis mon père être emmené dans une voiture de police, direction les urgences. Adrien est alors monté dans un véhicule de secours. On me soigne, je résiste tant bien que mal, je ne supporte plus que l’on me touche, surtout le bas du dos.
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Il bouge la main, je lève la tête, il était réveillé.
« -Enfin ! Espèce de feignasse ! »
« -Bon Lola, y a plein de truc que je veux savoir. Pourquoi cette blessure, …. ?? » il pose de tas de questions que je n’écoute pas. Je l’embrasse alors, j’en mourais d’envie depuis pas mal de temps, mais sur le coup c’était surtout pour qu’il se taise.
« -Bon c’est bon là ?! Bon de toute façon tu as tout vu dans ton Legé comas on va dire, même si c’est une inconscience ! Joue pas sur les mots je te connais ! »
Il sourit, je le connais bien maintenant.
« Ça fait combien de temps que tu es là ?! »me demande-t-il
« -Dès ton arriver »
« -Tu as été soigné ! »
« -Ah m’en parle pas ! J’ai une belle cicatrice, comme si je n’en avais pas assez ?! Et en plus c’est sales enfoirés mon forcé à prendre rendez-vous chez un psy.
Il se mit à rire.
« -Décidément tu ne changeras jamais toi ! Un rien te fait rire. »lui dis-je
« -Bah quoi ? Tu me fais rire, j’y peux rien !! » M’a-t-il répondu content.
« -Ok ….. Bon ça va mieux ? Parce que demain y à cours, et que encore 20 minutes dans cette hôpital et je fais une crise d’épilepsie !! »
« -Bah… c’est pas moi qui choisit de sortir ! »
« -Bah tu devrais ! » dis-je en me tournant.
« -Euh... Dis… T’as pas pleurée toute la nuit en me disant que tu étais désolé ?! »
« -Moi ?? Non jamais, tu dois te tromper ! »
« -Ah oui c’est sure, sa devais être les infirmières ! Non mais je s’avais bien que ça ne pouvait pas être toi ! Tu n’as pas de sentiments, petite manipulatrice que tu es ! » Dit-il content de m’embarrasser et sure de lui.
« -Retire ce que tu viens de dire ! »
« -De quoi ?! »
Je lève ma main prête à lui foutre une claque sur l’épaule, il sourit sure de lui.
« -Je ne ferais pas cela si j’étais vous… » Dit une voix qui venait de pénétrer dans la pièce. C’était la mère d’Adrien, ses parents voyages beaucoup, ce qui explique pourquoi il est tout seul alors qu’il a 17 ans. Je baisse le bras confus, mince mauvaise impression devant celle qui sera surement un jour ma belle-mère !! Mais non ne dis pas de sottises, même si on se met ensemble on se quittera vite, ça ne durera pas plus de deux mois, je lui donne ce délais et je sais qu’il le respectera, un homme comme lui avoir des sentiments profond ?!! De toute façon, après m’avoir quitté, il me manquera, mais lui m’oubliera c’est statistique !
« -Euh… Je suis désolé madame, c’était pour rire, je ne…. » dis-je embarrasser à sa mère.
« -Oui je sais, appelé moi Agnès ! » dit-elle en se retournant vers moi.
« -Vous savez ?? » Dis-je sens comprendre.
« -Tutoie moi s’il te plait, je sais que vous sortez ensembles et que c’est un petit jeu entre vous ! »
« -Mais nous ne … » Adrien me faisait des signes derrière elle, il lui avait mentit, je pense pour qu’elle ne le sache pas seul. Je le regardai et soupira, il me force à mentir, dans ses yeux je lisais « c’est ce que tu fais tout le temps non ?! » Je levai les yeux au ciel.
« -Oui, bien sûr, votre fils est l’homme le plus parfait de la terre. » Dis-je en m’approchant d’Adrien et en lui mettant la main sur son épaule.
« -Oui maman, tu le sais bien ! Et Lola est la fille la plus manip…. Je lui pinça l’épaule.
Euh… magnifique je veux dire ! Elle est aussi la plus fabuleuse ! » Dit-il avec un sourire.
Dans nos yeux il y avait la même chose, « pourvu qu’elle ne trouve rien d’étrange ».
« -Parfait ! Vous allez tellement bien ensemble! »
Elle passa la journée avec nous à l’hôpital, le soir elle devait repartir en Espagne, et Adrien pourrais sortir, mais en vivant avec quelqu’un au cas où. Sa mère était charmante, c’était une belle femme je dois dire, très gentille ….. Et autres qualités…
